Festival international du court-métrage : le poster en tête d’affiche

14/10/2019

À partir du 2 février, et pendant une semaine, la maison de la culture de Clermont Ferrand est tapissée de centaines d'affiches et de posters, toutes déposés par les producteurs et les organisateurs d'autres festivals, à l'occasion du 41e Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand.

« Tout le monde passe par là, on ne peut pas les manquer ! ». Voici le jugement qu'émet Lucette Pythaud, 63 ans et habituée du festival en ce qui concerne les affiches et leur placement. Arrivés à la maison de la culture, les visiteurs n'ont qu'à tourner la tête pour découvrir les affiches et les flyers qui couvrent les murs, présents sur tous les lieux de passage. Seulement, certains comme Jacques Moreau, 74 ans et néophyte du festival, estiment que « les affiches sont collées les unes sur les autres, on ne peut pas les regarder sans perdre la tête ». Mais d'après Mme Pythaud, les principaux responsables de cette abondance excessive ne sont pas les réalisateurs qui promeuvent leurs films, mais bien les organisateurs d'autres festivals de cinéma qui viennent faire leur publicité. C'est ce qu'elle souligne en témoignant avec nostalgie : « Au début, il y avait moins d'affiches, car beaucoup moins de festivals. »

L'abondance d'affiches, ce n'est pas ce qui dérange Carl Cooper et Isaac Brady, deux jeunes étudiants cinéastes anglais qui s'exclament :« Il n'y en a vraiment pas assez ! » Pour comprendre leur point de vue, il suffit de voir les innombrables affiches entre leurs mains, fraîchement décollées des murs. Pratique courante en fin de festival, les deux étudiants récupèrent leurs posters favoris pour les accrocher chez eux.

Mais ces affiches ne servent-elles qu'à décorer ? « Non ! Le bon poster est celui qui va nous donner envie d'aller voir le film » rétorquent Carl et Isaac. Mais à quoi ressemble alors le « bon poster » ? Les deux étudiants anglais pensent que la couleur doit être mariée à l'originalité pour un cocktail parfait. Lucette Pythoud, elle, explique que ce sont « les gros titres » qui sont les plus efficaces. Thierry Reynaud, clermontois de 47 ans, estime, quant à lui, que « ce sont les plus petites affiches qui sont efficaces, car elles captent l'attention de l'observateur ».

Les avis divergent, mais la conclusion est la même : le poster est d'une importance capitale pour la promotion d'un film. Il doit savoir se distinguer des innombrables affiches publicitaires une fois fixé au mur. Tandis qu'ils se font de plus en plus nombreux sur les murs de la maison de la culture de Clermont-Ferrand, les posters continuent de passionner les habitués et les néophytes du Festival international du court métrage.

© 2019 Antoine Hareng. Tous droits réservés.
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